Connexion

CONNEXION A L'ESPACE PRIVÉ XING KONG

Identifiant
Mot de passe

Le système interne
BAGUA ZHANG

Le Pa Kua Chang, ou Bagua Zhang, est un art martial dit interne, originaire du nord de la Chine, qui fait référence aux huit trigrammes, traduit littéralement en Chinois «bā» «guà».

L' essence du Bagua Zhang

L’essence de cette disciplineest la transformation, elle repose en partie sur l’idée que dans la nature, tout est en changement perpétuel. Le Bagua Zhang est une pratique extrêmement pragmatique d’où son efficacité.

Les paumesLa signification de zhang indique que la technique martiale utilise les paumes («zhǎng») à la différence de bon nombre d’arts martiaux chinois qui privilégient les techniques de poings («quán»). Il y a huit positions possibles pour une paume, soit au total 64 combinaisons entre les deux mains pratiquées dans les «changements de paume».

La marche en cercleLe Bagua Zhang est remarquable par une marche en cercle et des pivots sur soi-même, imaginable comme la rotation de la terre autour du soleil et en rotation sur elle-même.

L'art du Bagua Zhang c’est la stratégie du contournement, du déséquilibre.

Cette aptitude à tournoyer permet à la fois de passer dans le dos de l’adversaire plutôt que de faire face et opposer une force brute, ou de tourner à l’intérieur des défenses de l’adversaire.


Les spiralesLe Bagua Zhang conçoit les mouvements du corps comme ceux d’une spirale qui se tend quand son enroulement se resserre sous l’effet de la gravité et lorsqu’elle est relâchée se détend en libérant la force accumulée.

Décontraction et fluidité sont recherchées en évitant au maximum le recours à la force musculaire, ainsi, les mouvements de vrille génèrent enracinement et puissance tout en permettant de maintenir détente et vivacité. Cela conduit à un autre changement celui du corps.

L’art du changementLa marche en cercle est fondamentale dans cette pratique. Elle aurait été enseignée au créateur du Ba Gua Zhang (Dong Hai Chuan) par un moine taoïste. Les formes servent à améliorer la marche et non l’inverse.

«Entraîner les arts martiaux est toujours inférieur à marcher dans le cercle. Dans le Ba Gua Zhang, la pratique du cercle est la base de toute formation.» - attribué à Dong Hai Chuan.
Ainsi le pratiquant apprend à connaitre son centre et à le conserver. Il travaille ainsi à renforcer sa structure, établi la liaison entre le bas et le haut du corps, clef pour impliquer le corps entier dans tout mouvements et remplir bras et paumes.

Avec de l’entrainement, le pratiquant va se mouvoir rapidement, pourra changer brusquement de direction, plonger ou se redresser d’un seul coup.

Le Bagua Zhang est imprévisible. Un maitre de cette discipline réagira aux évènements auxquels il sera confronté et changera constamment de technique en résonnance aux mouvements de son adversaire. Il est en capacité de se transformer instinctivement et naturellement selon les circonstances.

Annexe

Note générale expliquant les deux types de transcription du chinois :Durant le XXe siècle, le Wade-Giles (tai chi chuan, hsing i chuan, pa kua chang) était le principal système de transcription du chinois mandarin dans le monde anglophone (créé en 1859 et modifié en 1912).
Aujourd’hui le pinyin (taiji quan, xing yi quan, bagua zhang), système officiel promu par la République Populaire de Chine en 1979, a supplanté les transcriptions plus anciennes.